Généalogie BUSIAU

 

Les métiers anciens

 

Nous avons constaté au cours des mois, que beaucoup de questions concernant les métiers anciens étaient posées sur le groupe de news fr.rec.genealogie

Nous avons eu, nous aussi, l'occasion de nous interroger sur la signification d'un métier, et tous ceux qui en avaient une signification juste ou approximative, ont été les bienvenus !

Nous avons donc décidé de collecter tous ces éléments et les compiler pour en en faire bénéficier tous ceux qui, à posteriori s'interrogent sur le sens exact de la profession d'un de ses ancêtre !

Nous sommes donc heureux d'apporter notre contribution à la communauté par ce modeste inventaire.

 


Principales sources citées :

- Dictionnaire du monde rural de Marcel Lachiver
- Dictionnaire de Paul Reymond.
- Dictionnaire Littré.
- Dictionnaire Franklin.
- Dictionnaire universel portatif de la langue française de 1813
- Le "Nouveau" Larousse illustrée (Edition 1900).
- Les forges du Pays de Châteaubriant.
- Et aussi tous ceux qui, par leurs réponses sur le groupe, ont contribué à alimenter cette rubrique, il serait bien difficile de les citer tous, mais qu'ils sachent qu'il sont associés dans la prestation !


Recherche alphabétique

 


ADMODIATEUR
L'admodiateur ou amodiateur est celui qui loue une terre cultivable à ferme. Le loyer étant généralement payé par une part du produit de la récolte, mais il peut aussi être payé en argent. Celui qui prend ces terres en location est appelé admodiataire.

AIGUISEUR DE FAUX
Ou plutôt "repasseur de métaux", celui qui était chargé de l'affûtage des couteaux et ciseaux.

APPARITEUR DE MAIRIE
L'appariteur était chargé de parcourir les rues du village afin d'annoncer les événements de la commune et les instructions de la mairie (autorisations ou interdictions de brûler les épines, arrivée du bouilleur de crû, etc..) .
Certains étaient équipés d'un tambour, d'autres d'un timbre ou d'un gong fixé sur le guidon du vélo (plus tard, ils ont été équipés de porte-voix).


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BAS DES TOURNIERS
Certainement Badestamier : fabricant de bas d'estame (sorte de laine)

BATTIER
Ouvrier qui fait et vend tout l'equipage des mulets; comme bats, brides, sonnettes, grelots, etc..
Bâtier :
1 - ouvrier qui fait des bâts
2 - dans le PUY-DE-Dôme, pâtre chargé de garder les troupeaux de vaches qui pacagent sur les hauts pâturages
3 - dans le Cantal, berger qui transporte les fromages de la montagne à la ville sur des bâts, à dos d'âne ou de mulet.

BLANCONNIER
blanchisseur de peaux de mouton

BRASIER ou BRASSIER

Un brassier était une sorte d'ouvrier agricole (travailleur à bras), payé à la journée.

Un Brassier en Catalogne était ouvrier agricole, qui travaillait de ses bras.

Un Brassier était un manoeuvre qui louait ses bras, un homme de peine

BLATTIER
Un farinier, grainetier, vendeur de blés et autres sortes de grains.

BATTEUR DE CHANVRE
Filetoupier, celui qui bat le chanvre pour en tirer la graine.

BRAYEUR
Ouvrier maçon hissant les matériaux avec des cordages appelés "brayers".


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CIGARIERE
La cigarière est le nom de l'atelier ou se fabrique les cigares. Par extension, la cigarière ou cigareuse se dit de l'ouvrière employée dans les manufactures de tabac, la confection de cigares.

CHANCELIER
Un chancelier est un officier (de justice) chargé de conserver les sceaux (du seigneur, d'un tribunal) et de les apposer sur les actes en émanant.

CHANDELIER
C'est une personne qui fabrique ou vend des chandelles. On parle de marchands chandeliers. Ils formaient corporation en diverses villes : celle de Londres en Angleterre était importante. Celle de Paris faisait remonter à Philippe 1er ses premiers statuts. Enregistrés par Etienne Boileau, ils furent refondus en 1392 et en 1464. En 1428, les chandeliers de cire eurent des statuts spéciaux. Au XVII° siècle, ils se réunirent en une seule corporation avec les huiliers-moutardiers. L'apprentissage durait six ans. Il y avait douze chandeliers privilégiés suivant la cour.

CHARRON
Fabricant de chars.
- tiré par les chevaux: diligence, landau, phaéton, char de transport de charge, engins à deux ou quatre roues, tirés par un ou plusieurs chevaux.
- tiré par des boeufs ou les vaches, très utilisé dans les familles pauvres, pour transporter des charges.
- chars à bras de tous types, brouettes.
Le cerclage des roues n'est qu'un aspect marginal de ce métier. Mais comme il s'agit de mettre une pièce de fer rouge autour d'un assemblage de bois, sans brûler le bois, que plus la roue est grande et plus il y faut de monde, c'est spectaculaire et c'est ce qui est resté dans les mémoires.

CHASSE-MAREE
le chasse-marée est une voiture rapide qui transporte le poisson de mer, c'est également le nom du voiturier.

CHASSERON
En Poitou, garçon meunier qui raporte la farine chez les propriétaires qui ont confié leur blé au moulin, opération qui se fait en chassant (en poussant devant soi) l'âne qui le porte".
Le chasseron est l'équivalent du chasse mulet, c'est à dire un valet de meunier, dans les environs de Paris.
Le chasseron (alias chasse-mulet) était le valet d'un meunier chargé des courses et transports

CHAUFOURNIER
Exploitant d'un four à chaux. Celui qui exploite ou celui qui surveille un four à chaux.

CLOUTIER
Fabriquant de clous.

COLON
Un colon était un paysan qui payait son propriétaire en nature. En Montmorillonnais, à côté du Limousin, c'est un synonyme pour métayer selon la forme du bail à mi-fruits (le colonage)

CORROYEUR
Ouvrier qui corroye les cuirs. Corroyeur, Corroyer = Bourrelier
Bourrelier : Fabricant d'articles de cuir pour le harnachement des chevaux, fabricant de courroies. Aussi ouvrier travaillant à la fabrication du cuir.
CORROYAGE :
1) ensemble des opérations que l'on fait subir aux cuirs après le tannage pour les assouplir
2) soudure ou forgeage à chaud de barres, de tôles métalliques
CORROYER :
1) Corroyer le cuir : l'apprêter ( cuirs corroyés)
2) Forger ensemble ou souder à chaud (métal)
3) dégrossir (du bois) au rabot

CROCHETEUR
Portefaix utilisant des crochets. Il utilisait certainement des crochets pour porter des charges.
Crocheteurs. Gagne-deniers qui portaient, sur des crochets, toute espèce de fardeaux.
La Taille de 1292 en cite 42, sous le nom de "porteurs".
Une ordonnance du 3 août 1527 leur défendit de se constituer en confrérie, mais il ne s'en placèrent pas moins sous le patronage de Saint-Christophe. Jusqu'au début du règne de Louis XIV, jusqu'à la création des offices d'emballeurs, les crocheteurs faisaient tous les emballages des négociants. Au seizième siècle, on désignait sous le nom d'"anges de la grève" les Crocheteurs attachés au port de la Grève [à côté de l'Hôtel de Ville de Paris], c'était une allusion à leurs crochets qui simulaient des ailes sur leur dos.
Les crocheteurs ont été nommés "breteleurs" à cause des deux bretelles qui soutenaient leurs crochets.
Aussi : "faisniers, faisnieurs, faissels, fessiaux, faissiers, etc.", du mot "faisse" qui signifie : bande, lien, etc., "porte-faix, porte-sac, etc".


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ECORCHEUR
Je n'ai que Ecorcheur........équarisseur(qui dépèce les animaux mort). De mémoire, il doit s'agir d'un écoucheur de lin.
ECOUCHER : Frapper la filasse de chanvre ou de lin, pour en détacher les parties ligneuses.
ECOUCHEUR : Celui qui écouche ??

ECOURCHOIR
Celui qui bat le lin et le chanvre pour en dégager les parties fibreuses.

EMPERCHEUR
Un empercheur,c'est un ouvrier qui est chargé du séchoir dans les filatures de lin au mouillé.
L'empercheur, c'est l'ouvrier qui, dans les filatures de lin, est chargé du séchoir.


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FACTEUR D'ÉCHALAS
Au XVIIIème en Lorraine (vignoble des côtes de Moselle), celui qui fabriquait des piquets de vigne en chêne (section de 2cm sur environ 2 m de long). En l'absence de mécanisation ces "péceaux" de vigne étaient taillés à la main avec beaucoup de minutie. Autre nom de ce même métier au XIXème : pécelleur.

FARINEUR
Le Farinier doit être considéré comme commercant vendant de la farine tandis que le Meunier est l'artisan la fabriquant. Mais il est certain que le farinier a du être assimilé à un meunier dans certaines régions.

FAITEUR
Dans la région d'Amiens c'est bien saiteur, (attention : les "s" ressemblent parfois à des "f") parfois saïteur, parfois saieteur ou encore sayetteur : il s'agit d'un ouvrier fabricant une petite serge de laine, appelée "sayette" Saiteur ou Sayetteu : Ouvrier tisserand la sayette, tissu léger de laine fabriqué avec un mélange de soie.

FARINEUR
Le Farinier doit être considéré comme commercant vendant de la farine tandis que le Meunier est l'artisan la fabriquant. Mais il est certain que le farinier a du être assimilé à un meunier dans certaines régions.

FERBLANTIER
Il s'agit de celui qui vend ou qui fabrique des objets en fer blanc.
Le fer blanc est composé de tole d'acier recouverte d'étain.
Le ferblantier était capable de réparer tous les ustensiles réalisés de cette façon : lessiveuses, marmites, fait-tout, chaudrons, casseroles, louches, ...

FERMIER COLON
Juridiquement, le "bail à colonat" est l'appellation synonyme du "métayage".
Le colonnage est une forme de métayage dans le Massif Central et en particulier en Limousin, dont la forme variait selon les endroits. En général au XIXe siècle le colonnage donnait 75% au colon et 25% au propriétaire. Le colon possédait en général une paire de boeufs et les outils aratoires, le propriétaire ne fournissait que la terre.

FERMIER DES DIXMES
La dîme ou la dixme était une certaine partie (à l'origine la dixième) des fruits de la terre, que l'on payait à l'Eglise ou aux seigneurs. Le fermier de la dîme était un notable de l'endroit qui s'engageait à percevoir la dîme auprès des intéressés moyennant un pourcentage (la ferme)

FURISSEUR DE FAULX
En attente de définition...

FILTOUPIER
Tisserand de chanvre ou de lin, (en Bretagne leur toiles étaient très réputées), l'étoupe est la partie la plus grossière de la filasse de chanvre ou de lin...
Le Filetoupier est une personne battant le Chanvre pour en tirer la graine...


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GAGISTE
Celui qui est gagé (qui en recoit des gages, un paiement) de quelqu'un pour rendre certains services, sans etre son domestique; Un gagiste était responsable des gages d'un corps de troupe.

GARDE-MARTEAU
Le marteau est l'instrument utilisé pour marquer les arbres à abattre.
Le garde-marteau devait être responsable de déterminer les coupes à faire. Administration importante, connaissant de tout ce qui concernait les eaux et Forêts du domaine du roi et veillant aussi à la conservation des forêts des particuliers : un édit de 1563 défendait à tous particuliers de couper des taillis avant l'âge de dix ans, et sans laisser le nombre de baliveaux spécifiés par les ordonnances : les gens de mainmorte étaient astreints à laisser une réserve dans les endroits les plus propres à produire de la haute futaie, réserve qu'un édit de 1573 fixa au quart, un édit de 1597 au tiers et, qu'enfin l'ordonnance de 1669 fixa définitivement au quart.
L'administration des eaux et forêts comptait un grand nombre d'officiers : au plus bas degré des gruyers, exerçant dans les gruries une juridiction sommaire qu'un édit de 1667 limita à 6 livres d'amende, et l'ordonnance de 1669 à 12 livres : au-dessus, des verdiers dans leurs verderies; puis des maîtrises, dont les appels étaient portés à la Table de marbre des eaux et forêts, important tribunal érigé près le Parlement de Paris, et à l'image duquel plusieurs Parlements provinciaux eurent aussi leur Table de marbre. Des gardes-marteaux désignaient les baliveaux à conserver lors des coupes.

GARDEUR (arcachon)
Un berger, chargé du gardiennage des parcs à huitre ?

GUELEUR DE BLED
Celui qui se charge de remplir les tonneaux de blé.

Celui qui passe le grain au tamis.

Négociant en blé ou céréales.

 


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HARICOTIER, AVICANDIER OU HARICANDIER
Sorte de laboureur moins aisé que le vrai.
Ouvrier chargé des travaux de transport de pierres et terrassement dans les carrières.
Manoeuvre travaillant dans les carrières.


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IMPRIMEUR D'INDIENNES
Indienneurs . Fabricants d'indiennes. Au début du XVIIIè siecle, le mot "indienne" signifiait une "robe de chambre pour homme ou pour femme, faite de ces toiles de coton peintes de diverses couleurs ou figures, qui viennent des Indes orientales". On appelait aussi "indiennes" les toiles mêmes dont ces robes de chambres sont faites, soient qu'elles aient été fabriquées et peintes aux Indes, soit qu'elles ayent été imitées et fabriquées en Europe.
Il y avait une manufacture d'indiennes dans le Pays Nantais.
Plus précisément, il y avait plusieurs manufactures d'indiennes à Nantes même.
Plusieurs de ces "indienneurs" venaient de la région de Neuchâtel en Suisse.
Aux 18ème et 19ème siècles on appelle "indiennes" des cotonnades Imprimées originellement importées des indes puis produites en Europe principalement en France et en Angleterre.
C'est l'ouvrier qui imprime au rouleau les dessins sur les toiles 'à l'indienne'.
Les toiles de Jouy sont une des variantes les plus célèbres. Elles étaient fabriquées à Jouy en Josas à coté de Versailles (78). Un musée de la Toile de Jouy y donne tous les détails sur les différents métiers concourant à la réalisation de ces imprimés.
C'est l'ouvrier qui applique le motif dit à l'indienne sur une cotonnade.
Les veritables tissus indiens etaient tres chers. Les manufactures textiles, en particulier alsaciennes, ont copie les motifs indiens sur des tissus bon marché (coton), ce qui a fait leur richesse.


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JOUATIER
Fabriquant de jougs

JUSTITUTEUR
j'ai moi même trouve une "justitutrice"; je pense qu'il s'agit d' une tutrice d'enfants abandonnés, désignée par un acte de justice pour s'occuper de ces enfants abandonnes.
Je ne sache pas qu'à l'époque, pour peu que ce soit avant la révolution, on ait utilisé le mot "instituteur". On disait "maistre d'escholle", ça a l'air idiot, comme réponse, mais n'est-ce pas une lecture erronée des mots 'Instituteur' (celui-là allègrement massacré par le scribe de service, qui aurait marqué 'Institeur') et 'Institutrice' (un 'I' majuscule avec un grand jambage et un 'n' qui est très semblable à un 'u')?


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LARDIER
Dans la fabrication des étoffes de soie, etc ... se dit de la navette qui, au lieu de passer franchement entre les deux parties de la chaîne, atteint, pique et traverse l'une ou l'autre.
Le lardier serait-il donc une sorte de tisserand ? la question reste posée.
Un lardier serait un officier de bouche ayant la garde des provisions.


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MAÎTRE GRAMMAIRIEN
Maître d'école, dans les villages importants, il y avait le maître des petits, chargé d'apprendre aux enfants la lecture, l'écriture et des rudiments de calcul, et le maître de grammaire, qui avait la lourde tâche, en leur enseignant le latin (= la grammaire), de leur donner des bases suffisamment solides pour entrer plus tard au séminaire ou à l'université.

MANDEUR DE VILLE
Autrefois à Lyon.il s'agissait des huissiers ou des officiers municipaux qui marchaient devant le prévot des marchands et portaient brodées sur leurs casaques ou mandilles ,les armoiries de la ville.

MANOUVRIER, MANEUVRIER
Employé des champs, tâcheron, Homme à tout faire, journalier.

MARCHAND(E) DE MODE
Les marchands de mode sont rattachés à la corporation des merciers, ils enjolivent, façonnent, garnissent toutes sortes d'etoffes, ils ajustent les bonnets, chapeaux, palatines, fichus, etc..

MARGUILLIER
Ce n'est pas une profession. Ils avaient leur métier et s'occupaient du Conseil de fabrique que l'on appelle plutôt de nos jour conseil paroissial.
Il y avait trois marguilliers pour une paroisse. Chaque année, le conseil de fabrique procédait à l'élection de deux d'entre eux. Le plus ancien était sortant et ne pouvait se représenter.
Les marguilliers étaient responsables de la gestion des biens de la paroisse: Terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts.
On trouve fréquemment dans les actes notariés aux AD des contrats ou des assignations entre les marguilliers pour le compte de la paroisse et de simples particuliers.
Juste pour information, je vous signale que dans mon enfance, j'ai entendu parler du marguillier qui était chez nous, le "constructeur de puits". Je ne puis vous dire si cette interprétation était issue d'un idiome local ou simplement un mot utilisé à mauvais escient.

MARLIER
Dans l'est et dans le Hainaut, il s'agit de marguiller, serviteur de l'église.

MARNERON
je pense sans pouvoir l'affirmer à celui qui creuse des "marnières", pour en extraire "la fleur de marne" (calcaire très friable), qui sert à "enchauler les champs", c'est à dire rendre le Ph du sol moins acide, ces marnières sont construites à partir d'un puit vertical, puis à la couche de calcaire, le "marneron" (je connaissais sous le terme de "marnier") creuse à l'horizontal en étoile, puis relie chaque extrémité de branche entre elles, en laissant des piliers de calcaire pour tout soutien, métier pratiqué souvent seul, juste aidé par un cheval en surface en guise de treuil ... dans le temps chaque ferme avait sa "marnière" exploitée par le "marnier" ou "marneron" exclusivement, tant ce travail était dangereux, les fermiers ne s'y risquaient pas.

MARNEUR
Les Marneurs, dans le Pays de Caux font des carrières dans les champs pour y prélever cette "marne" qui sera étalée en début d'hiver pour nourrir le sol.

MARTINEUR
F
orgeron specialiste des outils taillants travaillant avec une machine- outil nommée "martinet" (marteau mu par l'eau et une roue de moulin).

Le taillandier, c'est un fabricant d'outils. On parle aussi de taillandier en ouvres blanches fabricant d'outils tranchants (ou en venses blanches), de taillandier ferblantier fabricant d'outils en fer ou encore de taillandier grossier fabricant de grosses pièces et gros outils.

MEINTURIER
Teinturier


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NOURRISSEUR
Celui qui nourri le bétail, vaches, veaux, moutons. Le mot nourrisseur a été défiguré, et a fourni les formes "norchiers", "nouregiers", "nourrequiers", norrequiers", "nouretiers", nourrociers", etc.


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OURDISSEUSE
Une ourdisseuse est une ouvrière qui ourdit une chaîne (si,si,sans Blague),qui ourdit les fils de caret pour en faire un cordage,qui ourdit les cannes pour la pèche en mer.
Le verbe ourdir signifie disposer sur l'ourdissoir la chaîne que l'on prépare à être mise sur le métier.
L'ourdissage est une des opérations préalables et préparatoires du tissage qui consiste a former la chaîne en assemblant parallèlement entre eux un certain nombre de fils d'égale longueur.


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PADLEUR AUX FORGES OU PUDLEUR
Il doit s'agir d'un PUDLEUR ouvrier qui était chargé de remuer la fonte pour la transformer en fer par combustion du carbone Ce travail se faisait avec une perche métallique et était très éprouvant
Une précision supplémentaire : la Tour Eiffel est construite en fonte pudlée produite à Pompey (Meurthe-et-Moselle).
Il s'agissait de remuer la fonte liquide avec une longue(pour ne pas se brûler) tige en fer(pas gênant si elle fond dans le bain) pour en faire baisser le taux de carbone et donc en faire de l'acier ou du fer.
C'est un métier avec une appelation d'origine anglaise (paddle=manche), qui a commencé vers le 17/18° siècle dans les centres sidérurgiques anglais, réputés, à l'époque pour la qualité de leurs aciers. Avec l'invention vers 1860 du convertisseur BESSMER-THOMAS, une grande casserole à double fond, dont le plus intérieur est percé d'un grand nombre de trous par lesquels on injecte de l'air sous pression dans le bain de fonte en fusion, on obtient le même résultat.
Cette casserole est revêtue intérieurement d'une couche réfractaire (la sole) pour éviter sa fusion et destinée aussi à réagir avec le bain de fonte en fusion. L'un des inventeurs avait mis au point une sole acide, l'autre une sole basique, pour éliminer soit le phosphore, soit le soufre. Padleur est un métier très pénible car il nécessite un effort physique intense dans un milieu très chaud, pour mémoire le fer est liquide vers 1800°.
Ouvrier Tourneur sur bois, c'est une personne qui fabrique de pièces de bois sur un tour. La pièce tourne et au moyen d'un outil coupant il donne une forme à la pièce. Les pièces obtenues sont des colonnes ronde de façades de meubles, des pieds de table, de chaises (à pieds tournés), des pièces d'échecs, des manches d'outils. En fait tout ce qui est en bois et rond.
Ouvrier, car pas patron lui devait avoir plusieurs tours.

PLÂTRIER
En dehors de la profession de plâtrier, le plâtrage peut aussi être l'action de répandre du plâtre pour améliorer une terre cultivable ou, dans la viniculture, de mettre du plâtre dans le vin pour le clarifier et l'acidifier. Je pencherais donc plutôt pour une variante du nom du plâtrier.

POÏLIER
Chaudronnier fabricant des poêles et poêlons et articles ménagers.
Le Poilier ou Poëlier était un tisserand-soyeux (dit 'canut' à Lyon)..

 


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REGRATTIER
Selon un dictionnaire de l'époque (le Littré), un regrattier est celui qui vend en détail, et de seconde main, des marchandises de médiocre valeur.
Anciennement, regrattiers, ceux qui vendaient du sel à petite mesure, dans les pays de gabelle.

ROULIER
Le roulier était un charretier public.

Voiturier par terre, qui transporte les marchandises d'un lieu à un autre sur des chariots, charettes, fourgons & autres pareilles voitures roulantes.


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SIAMOISIER, SCIAMOISIER, CHAMOISEUR
Un chamoiseur préparait les peaux (dont on se servait en général pour faire des vêtements) pour les assouplir.
un chamoiseur est un ouvrier qui tanne les peaux avec de l'huile de poisson.
Tisseur d'étoffes fines, dites "siamoises, la siamoise était une étoffe de soie et coton, imitée de celle que les ambassadeurs de Siam avait offerte à Louis XIV, peu solide la soie fut remplacée par le lin. Dés lors la siamoise se définit : toile chaîne lin, trame coton, avec fils teints. Elle se fabriquait aux environs de Rouen.

SONNEUR DE CLOCHES
"sonneur de cloche" était une activité d'appoint pour quelqu'un qui était polyvalent. Souvent il faisait office de bedeau, d'homme à tout faire du curé. Il était des cas où c'était lui qui faisait le tour des fermes pour percevoir telle ou telle dïme, suivant l'acte ou l'humeur du rédacteur, il était appelé sonneur de cloche ou bedeau, ou autre...


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TABELION
- avant 1650 : personne copiant et délivrant les actes notariés
- après 1650 : autre nom du notaire

TALMELIER
Boulanger

TONDEUR D'HUILE, TORDEUR D'HUILE
le tordeur d'huile était, en Flandres, le fabricant d'huile au moulin.

TOURNEUR DE SANG
D'expérience personnelle, le sang de porc (comme les autres d'ailleurs) se coagule très vite une fois extrait de la bête, pour pouvoir faire des boudins, avant d'ajouter épices et autres ingrédients, il faut le tourner et en retirer les parties qui coagulent.
Il se peut très bien que dans un abattoir de porcs, il y ait une personne dont l'emploi consiste à remuer (tourner) le sang en vue de le garder liquide pour la fabrication des boudins.
Ce n'est qu'un début d'explication. Il faudrait avoir un peu plus de contexte pour valider. Présence dans la localité d'un abattoir, région réputée pour sa production porcine, ou ses charcuteries.

TRACANEUSE DE SOIE
Le verbe tracaner signifie dévider,faire passer d'un roquet sur le tracanoir qui une sorte de dévidoir sur lequel on tracane la soie.
Le verbe TRANCANNER signifie mettre en forme un fil, un filin, un flexible ou un cable sur une bobine. En effet si on enroule naturellement, les fils ne se mettent pas bien arrangés sur la bobine. Il faut exercer une action parallele à l'axe de la bobine sur l'element à enrouler/dérouler pour le faire dans de bonnes conditions et donc placer plus de matière sur la bobine, diminuer les efforts, empécher les enchevêtrements...
Ce terme est encore usité en marine pour la pose de cables au fond des mers.

TRACEUR DE PIERRE
Généralement un traceur est quelqu'un chargé de déterminer sur de la matière brute les formes définitives à réaliser.


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VALET DE CHARRUE
Valet de charrue est l'aide du laboureur. J'ai trouvé aussi: domestique et domestique de charrue
Le valet de charrue est un domestique attaché à une exploitation agricole, c'est le valet de ferme.

VALET DE PIED
Un valet de pied était un valet qui suivait habituellement son maître quand il allait à pied. Il était aussi chargé de le servir à table, à la différence du valet de chambre qui était chargé du service personnel de son maître, du soin de son linge, de sa toilette, de l'aider à s'habiller.

VIGUIER
Dans le Midi de la France, c'était un juge qui rendait la justice au nom des comtes ou du Roi.
Les viguiers ou voyers étaient les lieutenants du Comte, dans les petites villes des comtés. Leurs fonctions étaient analogues à celles des vicarii carolingiens, et à celles des vicomtes. Leur office devint aussi un fief héréditaire. Lorsque la royauté eut accru son autorité, les viguiers ne furent plus que des magistrats royaix, subordonnés aux baillis ou aux sénéchaux.
En droit international, les viguiers sont des magistrats chargés de rendre en Andorre la justice criminelle, les viguiers étaient alors au nombre de deux. L'un originaire du département français de l'Ariège nommé pour une durée illimitée par la France, l'autre choisi par les Andorrans nommé pour trois années par l'évêque d'Urgel (Espagne) cosuzerain avec la France.

VIGUIER était le nom donné dans le midi de la France, a des juges qui rendaient la justice au nom des comtes ou du roi.
Par la suite, ils ne furent plus que des magistrats royaux subordonnés aux baillis ou aux sénéchaux.

En général le terme Viguier a d'abord, dans le midi de la France, le sens de Vidame. C'est-à-dire celui qui exerce le pouvoir civil à la place d'un seigneur ecclesiastique dont il dépend.

VINAIGRIER
Le vinaigrier était l'artisan qui faisait et vendait du vinaigre, de la moutarde etc...


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Francité